Rencontre avec Bloubi : le voyage d’un koala rêveur

Accueilli comme un VIK — Very Important Koala — dès son arrivée, il a su conquérir toutes les générations avec son énergie positive, sa tendresse et son humour doux comme un dimanche au soleil. Aventurier dans l’âme, protecteur de la nature, grand copain des enfants (et des adultes !), il est doté d'un cœur au moins aussi grand que les 30 hectares du parc de Château Laval.
Entre deux Bloubi Party, nous avons pu lui poser quelques questions… Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il n'est pas timide !

Alors Bloubi, commençons par le commencement : qu’est-ce qui t’a poussé à quitter l’Australie ?

Eh bien écoute… La vie d’un koala en Australie, c’est pas franchement ce qu’on peut appeler une aventure ! On passe jusqu’à 20 heures par jour à dormir, collés à notre arbre, et le reste du temps… On grignote les feuilles d’eucalyptus. Tous les jours. 
J’avais l’impression de ne pas être à ma place là-bas, d'être différent. Je n'arrivais pas à rester tranquille. Dans ma tête, ça bouillonnait d’idées, de rêves, d’envies de bouger, de danser, de faire des câlins, de goûter des trucs nouveaux ! 

Un jour, il y a eu une grosse tempête. Tous les koalas des arbres voisins se sont accrochés aux branches. Curieusement, je n'ai pas eu peur. J'avais l'impression que cette tempête était le reflet extérieur de ce qui se passait en moi. Une feuille s'est décrochée et une idée m'a traversé : "suis cette feuille."                                                                                                                  Ça peut paraître fou, mais c'est ce que j'ai fait.

Ton périple t'a mené jusqu'à Vacances Bleues. Pourquoi avoir choisi d'y poser tes valises ?

En chemin, j’ai vu des endroits magnifiques, mais dans lesquels je n'avais pas envie de rester longtemps. Et puis un jour, j’ai vu un petit groupe rigoler autour d’une piscine. Il y avait de la musique, des enfants qui couraient, des animateurs qui faisaient une drôle de danse… Et surtout, des regards bienveillants, des rires, et cette impression que tout le monde pouvait être lui-même. J’ai senti des papillons voler dans mon ventre (bon, c’était peut-être aussi un peu la faim)… Les animateurs ont vu mes oreilles dépasser du tronc derrière lequel j'étais caché, et ils m'ont invité. J'ai reçu un accueil comme je n'en avais jamais vécu.
Chez Vacances Bleues, j’ai trouvé une famille. Des gens curieux, joyeux, ouverts, qui aiment la nature autant que moi, qui savent profiter sans abîmer, rire sans exclure. Depuis, j'ai à cœur d'accueillir toutes celles et tous ceux qui franchissent la porte de nos lieux d’exception, avec la même énergie positive que j'ai ressentie lors de ma première fois.

J'imagine que tu as quand même gardé de l'amour pour les arbres : tu nous parles de tes coins préférés ?

Oui, c'est vrai : j'ai beau être un aventurier, j’adore encore me balancer sous les feuillages ou juste y faire la sieste en écoutant le vent me raconter des histoires.
Parmi tous les endroits que j’ai découverts chez Vacances Bleues, il y en a deux que j’aime tout particulièrement. D’abord le parc du Domaine de Château Laval : un vrai paradis vert, avec même un parcours d’accrobranche ! Et puis il y a aussi Lou Castel, dans le Sud Ardèche, avec le Bois de Païolive juste à côté : on peut y aller à pattes, ou à pied !

Pourquoi c’est si important pour toi de protéger la planète, même en vacances ?

Tu sais, j’ai vu mes forêts partir en fumée, littéralement. Des arbres que je connaissais par cœur, des copains koalas qui ont dû fuir et d'autres qui… Bref, ça m’a donné envie d’agir.
Même en vacances, on peut faire des petits gestes simples qui changent tout : se déplacer en train ou en vélo, manger local, composter… Et tu sais quoi ? Quand on le fait ensemble ça devient un jeu ! Mon rôle, c’est de montrer que prendre soin de notre environnement peut être joyeux, concret et plein de sens.

On dit que t’es le roi du dancefloor… C’est vrai ou c’est juste une légende ?

Alors là, comment te dire… C’est totalement vrai.
Quand la musique démarre, c’est plus fort que moi : mes hanches se trémoussent, mes oreilles frétillent et mes pattes se mettent à gigoter toutes seules. C'est pour ça que la Bloubi Party est mon moment préféré de la semaine. Tout le monde est sur la piste, petits et grands, et on enchaîne les chorés comme des pros. Bon, parfois je m’emmêle un peu les pattes… mais ça fait rire tout le monde, alors tant mieux !

Et les autres activités ?

Je suis à fond du matin au soir (sauf pendant la sieste) ! Tu veux un câlin ? Une partie de babyfoot ? Un petit défi sur le terrain de pétanque ou de volley ? J’ai toujours une idée pour mettre l’ambiance ou créer des souvenirs. Et puis, je connais les coins comme ma poche ! Bons plans, spots nature, petites balades sympas, rencontres locales… Il suffit de suivre mes conseils pour découvrir les trésors cachés.

Et côté gourmandise, tu t’es adapté à la cuisine locale ?

Les feuilles d’eucalyptus ne me manquent absolument pas ! Il faut un effort de fou pour les digérer. Résultat : les koalas dorment entre 18 et 22 heures par jour. Pas super fun, hein ?
Mais ici, je mange gourmand et équilibré, alors forcément, j’ai la patate ! 
Entre les petits plats faits maison, les produits locaux et les desserts à tomber : je me régale ! Je fais même parfois un tour en cuisine pour piquer une idée ou deux aux chefs.
Ce que je préfère ? Les goûters avec les enfants, les découvertes de spécialités du coin... Ah, et le fromage… comment j’ai pu vivre sans fromage ?!
Comme je bouge tout le temps, je peux me permettre un ou deux petits extras. Bon, OK, peut-être trois…

T’es un peu le pote de tout le monde ici, non ? Les enfants t’adorent, les ados te trouvent cool ou décalé, et même les adultes te cherchent à l’apéro… Comment tu fais pour créer autant de liens ?

Ah… mais tu touches là à ce que je préfère dans mes journées : les rencontres ! Créer du lien, c’est un truc que j’ai appris en grandissant dans la nature.
Dans une forêt, rien n’est isolé, tout est interconnecté : les arbres sont reliés entre eux, par leurs racines, par les champignons dans le sol… Ils communiquent même en envoyant des signaux dans l’air avec des gaz. Tu le savais ? Quand l’un va mal, les autres le soutiennent. 
Alors, j’essaie de faire pareil avec les humains. Être là pour rassurer un petit qui n'a pas trop confiance en lui. Lancer une blague pour décoincer un ado. Partager un clin d’œil ou un pas de danse avec un adulte pour réveiller l'enfant qui sommeille en lui… Le bonheur, pour moi, naît dans la qualité des liens. 
Je ne suis pas parfait (je suis parfois un peu trop gourmand, ou j'ai la flemme de changer de t-shirt), mais je suis toujours sincère. Ce que j’aime ici, c’est qu’on ne passe pas simplement de bonnes vacances… on tisse des liens qui laissent des traces douces, comme la fourrure de ma maman ! Et crois-moi, ces souvenirs-là, on les garde bien au chaud, pour toujours.